L’île de Lombok est située à environ 4h en ferry de Bali, à l’est, toujours plus à l’est. Elle a la particularité, tout comme Bali, d’être une île volcanique. Sur Lombok, c’est le Mont Rijani qui domine, du haut de ses 3726m; c’est d’ailleurs le 2ème plus haut volcan d’Indonésie… et vous savez quoi ? On peut grimper dessus ! hmm.ico  … Je vais me gêner ! embrasse.ico

Un trekk qui va m’emmener au dessus des nuages…

 

De Senggigi à Senaru : de la plage à la montage

Dès ma sortie du ferry je vais rencontrer Hélène, une voyageuse Lilloise pour quelques semaines qui vadrouille entre Bali et Lombok, nous sympathisons et décidons d’aller sur Senggigi pour organiser un trekk du Mt Rijani. Le lendemain sera donc dédiée à la visite de Senggigi (en bord de mer) et à la recherche d’une agence proposant le fameux trekk « 3 jours 2 nuits » au meilleur prix… De négos en rencontres nous finissons la journée avec le trekk dans la poche, objectif de la journée : Rempli !

Plage de Senggigi, agrémentée de bateaux traditionnels

Un temple hindou, posé au bord de mer, j’en avait encore jamais vu de tel.

Nous partirons le lendemain pour le village de Senaru où nous pourrons nous relaxer une journée (découverte de 2 superbes chutes d’eaux) avant d’enchaîner avec les choses sérieuses.

C’est pas de la cascade de lopette…

 

A l’assaut du Mt Rijani

Notre arrivée sur Senaru est aussi l’occasion de rencontrer nos équipiers pour ce trekk de 3 jours : nous serons un groupe de 8 trekkeurs (2 Allemands, 2 Américains, 1 Anglaise, 1 Suissesse et 2 Français), 1 guide et 4 porteurs transportant tentes, provisions, équipement de camping…. Forcé de constater que ce trekk s’apparente davantage à une  l’expédition qu’à une petite randonnée de montagne… ça promet ! happy.ico

Après avoir laissé nos sacs à Senaru et avoir pris le minimum pour ne pas trop nous charger, nous sommes déposés au Trekk Center, altitude : 600m, heure du départ : 8h30. La première journée ne va pas être une promenade de santé, puisqu’elle va nous emmener à 2500m d’altitude, soit près de 2000m de dénivelé à grimper. Après 3 premières heures tranquilles dans la forêt et un repas cuisiné au feu de camps, nous arrivons progressivement sur des terrains bien plus pentus, à la fois poussiéreux et rocailleux… j’hallucine déjà de voir les porteurs (40-50kg sur le dos) évoluer en tongs sur ce genre de sol complètement instable (et à ce stade je n’ai encore rien vu)…

Un porteur, en tongs, l’air de rien…

C’est difficile, mais les paysages visités par les nuages sont superbes. J’ai la niak, je ne lâche rien et me fixe un objectif à atteindre : finir premier sur chaque étape d’ascension. ça permet de tenir et de se rebooster dans les moments où on a envie de se relâcher. Car le trekking c’est du physique, mais aussi du mental, c’est du 50-50.

 

Un trekk en bonne compagnie

Lors d’une étape où je me suis un peu trop reposé, le couple d’allemands et l’anglaise ont pris le large. Je presse le pas et les rattrape petit à petit, l’anglaise d’abord qui m’annonce qu’elle n’a pas pu tenir le rythme des allemands et qu’il sont loin devant ! weird.ico Ni une ni deux je lance l’abordage de niveau 3 et monte le son de la musique (ça aussi ça booste et permet de moins penser à la fatigue !). pirate.ico Le chemin est de pire en pire, il faut parfois s’aider de ses mains pour grimper, mais je ne lâche rien : jusqu’au bout ! C’est alors que, ne les reconnaissant pas au premier abord, j’aperçois le couple d’allemands qui se sont posés sur un rocher, et qui en me voyant arriver me propose un biscuit  w00t.ico Hoo oui j’arrive, c’est inespéré !!  cool.ico J’apprends lors de la discussion qu’ils sont trekkers professionnels et guides lors de trekks organisés partout sur la planète (ils montent le Kilimandjaro tous les ans, l’Everest basecamp régulièrement…).  shocked.ico Parfait, ça rajoute du piquant !  muscu.ico

Le camp de base n’était plus très loin, nous arrivons ensembles et constatons que nous avons fait le tronçons en 1h45 alors que le guide avait annoncé 3h et que la carte annonce 4h d’ascension. A n’en pas douter, on a pris le rythme !  smile.ico L’arrivée de ce premier jours se fait en bord de caldeira  nous avons donc une vue vertigineuse sur le volcan et le lac qui s’étend à ses pieds. C’est superbe !

Nous arrivons sur l’un des bords de la caldeira, avec le volcan et le lac en contre-bas.

Nous prendrons ensuite le temps d’installer le camp, faire le feu, monter les tentes… car la nuit arrive rapidement. Les porteurs sont tops et même après avoir monté 2km de dénivelé positif en tongs, ils nous préparent un repas copieux et délicieux. coffee.ico

Des tentes Lafuma, de marque française ! Oui monsieur laughing.ico

Un repas du soir bien mérité… et à la frontale.

 

 

A très vite pour le billet relatant la suite de ce trekk du Mt Rijani…  yn.ico