Après Bromo et son cratère béant, je vais repartir de bon matin (8h30) en direction du volcan Ijen à bien 150-200km du petit village de CemoroLawang qui aura été mon point de vue à moi sur le volcan Bromo (voir le billet précédent pour découvrir la première journée de ce roadtrip).
Autant vous dire que je vais rouler, beauuuucoup rouler, faire le plein quelques fois également (heureusement c’est des prix raisonnables, comptez 1€ pour remplir les 3 litres du réservoir de la moto). Les paysages sont jolis (routes de montages en lacets), parfois non (traversée de ville avec une circulation monstre et polluante…), mais toujours est-il que je trace !
 
Une arrivée jusqu’au cratère d’Ijen plutôt… poussive :
C’est après avoir traversé les plantations de café qui poussent sur les bases du plateau volcanique Ijen que j’arrive, vers 15h15 (plus de 7h de route) à l’entrée de la réserve du volcan. Il me …

En arrivant à Malang mon but est de partir en excursion sur le Mont Bromo, un des volcans actifs de java les plus accessible, mais je ne sais pas trop comment y aller. Le volcan est en effet à environ 2h de route depuis Malang et n’est pas vraiment facile d’accès car entouré d’une mer de sable noir.
Il y a certes des agences « à la pelle », toutes proposent des excursions en Jeep, lever militaire à 1h du mat’ pour assister au lever du soleil sur Bromo depuis le point de vue où tout le monde se bouscule puis ascension du volcan en rang d’oignons… linux.ico linux.ico linux.ico bref, vous l’aurez compris, ça n’est pas l’option que j’ai choisie.
J’étais au départ parti pour atteindre le volcan par mes propres moyens, via les bus publics, bref me débrouiller ! Non pas que je déteste être pris en charge, mais par contre je …

Il y a des villes comme Solo où je ne prépare pas du tout mon arrivée, autant sur le plan de l’hébergement que de la visite, j’avais lu qu’il y avait un temple intéressant à visiter mais ça s’arrêtait là. Forcément, ça rajoute un peu de piment à l’aventure, notamment lorsque je débarque au terminal de bus, austère, bruyant, pollué, et que je dois trouver un hôtel… aucune endroit de l’endroit où je me trouve, suis-je au centre ville ? à 10km ?… aucune idée.
Donc je marche, je demande le « city center » que l’on m’indique approximativement, des hordes de cyclo-tuktuk m’accostent pour me proposer une course, mais je préfère marcher. Coup de bol, après 5mn je tombe dans la rue des hôtels… ils sont tous en rang d’oignons, ne reste plus qu’à en trouver un avec Wifi ( smile.ico ), mais cette fois j’ai eu de la chance, c’est parfois …

Ce que j’aime avec ce genre de titre, c’est que vous êtes obligés de lire tout le billet pour le comprendre smile.ico
Yodjakarta (« Djodja » pour les intimes) est située au centre l’île de Java : une ville assez étendue mais qui possède un centre ville bien vivant ! Il faut dire qu’il est traversé par la rue Malioboro, une artère très touristique bordée d’innombrables stands de batiks, t-shirts, lunettes…, il faut dire que bon nombre d’indonésiens viennent à Yogjakarta pour passer le WE, de nombreux évènements qui y sont de ce fait organisés.
Rien que pendant les 4 jours où j’y suis resté, je suis tombé par hasard sur un défilé de carnaval et une manifestation officielle où des délégations de différentes ethnies indonésiennes défilaient devant une ribambelles d’hommes reconnus : de la musique, des chants, des dances, des couleurs… j’aime l’ambiance !  fleur.ico

Je m’attarderai également dans les différents marchés de la ville, marché …

Bon là j’ai du retard dans mes publications ! laughing.ico Faut dire que l’Indonésie est un pays immense et même un visa de 2 mois est un peu juste pour en visiter seulement la moitié; alors du coups j’accélère un peu le rythme des visites au détriment du blog. D’ailleurs, depuis le 19 septembre (10 jours déjà !) j’ai changé d’île : j’ai pris l’avion depuis Padang sur l’île de Sumatra, et après un long retard de l’avion (merci pour les 5h d’attente panmerci.ico ) et un vol de 3h me voici arrivé à Jakarta, à l’ouest de l’île de Java. Je ne pensais pas prendre de vol interne, mais entre 3h de vol ou 36h de bus, le choix a été vite tranché smile.ico
ça sera l’avion !

 
Padang : une visite faite de rencontres (une fois de plus)…
Padang fait partie des grandes villes de Sumatra, mais j’y resté 3 jours …

Après 15h de bus où le dilemme « ne pas dormir ou vomir, il faut choisir » s’est présenté à moi durant une bonne partie du trajet, la faute à un chauffeur prenant son bus pour une voiture de rallye sans comprendre que le véhicule et les routes en lacets ne s’y prêtaient pas vraiment… Bref ! Après cet épisode se classant dans mon top 3 des pires trajets de ce voyage, me voici arrivé à Bukittingi.
La ville de Bukittingi est sympathique et vivante, tous les jours, la place avec l’horloge est prise d’assaut par des vendeurs de jouets en tous genres, des stands de street foods, des familles entières, bref l’ambiance y est bonne. Mais les attraits du coin ne se trouvent pas en ville mais dans les environs, à 60km à la ronde. J’ai d’ailleurs fait le choix de faire 2 excursions à moto, pour aller voir de plus près …

Les Bataks sont le peuple habitant l’île de Samosir et son pourtour. Cette île est elle même posée au milieu du plus grand lac volcanique d’Asie du Sud Est : le lac Toba.

Les Bataks et leurs maisons…
Une des particularités de l’ethnie Batak, outre le fait d’être d’anciens canibales (il y a de çà 250 ans), est qu’ils habitent dans des habitations typiques : surélevées, faites de bois massif, un toit pentu et incurvé, une devanture ornée de décorations peintes et de sculptures en bois.
Vue sur le toit des maisons Bataks, le lac Toba et un orage au loin
L’intérieur de la maison Batak est également atypique : 1 grande pièce commune ainsi qu’une mezzanine où est installé le lit.
Je vous raconte cela car cette maison était ma chambre durant ces 4 nuits passées au lac Toba : à la fois dépaysant, original et ma fois sympatique ! La maison faisant directement face …

C’est entre deux volcans : Sinabung (2460m, plus haut volcan de l’île de Sumatra) et Sibayak (2100m) que se situe la ville de Berastagi; peu touristique, l’essentiel des touristes qui y font une halte viennent escalader le Mont Sibayak, un volcan actif relativement accessible. Bon, autant être clair tout de suite, ne vous attendez pas à des effusions de lave et autre nuage de cendres : la dernière éruption de Sibayak date de 1881, le volcan est aujourd’hui « somnolent ».  zzz.ico
L’ascension du volcan prend environ 2h en marchant d’un bon pas, le terrain n’est pas toujours très pratiquable mais l’arrivé au sommet est à la hauteur des attentes : bienvenue dans un paysage quasi-lunaire où reigne une odeur de soufre omniprésente. terrorist.ico
Le cratère de Sibayak, Sumatra, Indonésie
Le cratère du volcan est actuellement comblé mais de nombreuses fumerolles laissent s’échapper le très nocif dioxyde de soufre sous pression, attention donc à ne pas trop …