Presque 1 an et demi après ma première visite au Népal, me revoici à Katmandou, capitale frénétique, bruyante et poussiéreuse  un vrai plaisir ! smile.ico A vrai dire, les trésors du Népal se trouvent ailleurs, bien plus loin dans les montagnes… :

No comment…

Mais cette fois je ne serai pas seul pour partir à l’assaut des 4000m ! (haaa ?) Non !

Il a quitté son transat et ses chaussons rochelais pour venir affronter le froid de gueux du Népal lors d’un trek épique ! Parois abruptes, glaciers glissants, pics enneigés : rien ne lui fait peur, il est prêt à dormir n’importe où et à se doucher tous les 3 jours si il le faut, il est fraîchement retraité mais il a installé ses rotules en titane pour l’occasion, laissez moi vous présenter le Daddy en mode trekkeur :

Notez la Go-pro dans la main gauche… non vraiment il a la classe ! cool.ico

Et autant vous dire qu’il n’est pas venu pour vous tricoter un pull en laine de yak, mais bien pour gravir une à une les dizaines de milliers de marches qui nous amèneront au camp de base de l’Anapurna (Anapurna Base Camp, ABC pour les intimes).

Un trek de 9 jours, traversant des paysages variés : villages à flanc de montagne, cultures en terrasses, forêts denses de rhododendrons et bambous, cascades, source d’eau chaude, paysages de haute montagne, nous avons même traversé un bout de glacier… La cadence était soutenue, de 5 à 7h de marche par jour pour rejoindre le prochain village, autant vous dire qu’à cette allure, vos mollets ne vous remercient pas… mais c’est le challenge ! Nous dormions dans des lodges, sortes de maisons en pierres où les nuits oscillent entre « glaciales » et « mazette comment ça pèle !« . Chaque lodge dispose également d’un « hall » où tous les trekkeurs viennent manger et discuter après une longue journée harassante.

C’était difficile ?

Ha bah non tiens, les doigts dans le nez ! Plus sérieusement, certaines journées ont été plus difficiles que d’autres, je me souviens notamment de la journée reliant Deurali à MBC… interminable ! D’autant qu’on commence à arriver haut (presque 4000m) et que la quantité d’oxygène dans l’air diminue… on est alors fatigué beaucoup plus rapidement et l’énergie devient une denrée rare, mais ça dépend des gens car le daddy des montagnes gambadait comme un vrai chamois…

L’effort en valait-il la peine ?

Ho oui, quand on arrive 1 étape avant ABC, le camp de base, on commence à voir la neige et plus on monte plus c’est blanc… ajoutez à cela les pics à plus de 7000 mètres qui vous encerclent et la satisfaction de vous être surpassé et vous obtenez un super moment là haut. Les paysages autour du camps de base sont littéralement bluffants  majestueux, voyez vous même :

La descente est-elle plus facile que la montée ?

Haaa, en effet on pourrait le croire… à certains moments c’est le cas, quand on redescend du camps de base dans la neige par exemple, il y a moins d’effort à faire en descente et ça se ressent sur le souffle (oxygène –) c’est beaucoup moins difficile qu’en montée. Mais pour la suite je dirais que montée ou descente c’est pareil, ça ne sont pas les mêmes muscles qui fonctionnent et la descente des marches par exemple est tout aussi pénible.

Retour sur Pokhara :

Après 9 jours dans la nature à marcher tous les jours, on est quand même contents de rentrer… Retour à Pokhara, la ville d’où nous sommes partis.

S’en suivront quelques journées de repos bien méritées où nous partirons explorer le lac et les alentours en barque mais également en moto lors d’un roadtrip de 2 jours : mémorable !

 

Le daddy n’ayant toujours pas eu sa dose d’aventure ira même jusqu’à s’accrocher à une voile de parapente au dessus du lac, de son plein grès en plus ! Il paraîtrait que les plongeurs recherchent encore son dentier tombé dans le lac lors d’un looping un peu trop serré… laughing.ico

Nous terminerons ce trip chargé en aventure par un retour sur Katmandou non pas moins « sportif »… L’aller ayant été fait en bus (8h de trajet quand même), et daddy ayant retrouvé une de ses vertèbres sous son siège, il était plus sage de faire le retour à bord d’un coucou estampillé « Népal Airlines ».

Le jour suivant Daddy reprendra un autre coucou, beaucoup plus gros cette fois, direction ses chaussons rochelais ! Un sacré aventurier !  cool.ico