Après 15h de bus où le dilemme « ne pas dormir ou vomir, il faut choisir » s’est présenté à moi durant une bonne partie du trajet, la faute à un chauffeur prenant son bus pour une voiture de rallye sans comprendre que le véhicule et les routes en lacets ne s’y prêtaient pas vraiment… Bref ! Après cet épisode se classant dans mon top 3 des pires trajets de ce voyage, me voici arrivé à Bukittingi.

La ville de Bukittingi est sympathique et vivante, tous les jours, la place avec l’horloge est prise d’assaut par des vendeurs de jouets en tous genres, des stands de street foods, des familles entières, bref l’ambiance y est bonne. Mais les attraits du coin ne se trouvent pas en ville mais dans les environs, à 60km à la ronde. J’ai d’ailleurs fait le choix de faire 2 excursions à moto, pour aller voir de plus près le lac Mininjau ainsi que la vallée d’Harau; l’occasion de faire des rencontres qui font chaud au coeur !

La vieille dame, rencontrée au bord d’une rivière, quel regard !

Koto Gadang et le lac Mininjau

La première excursion m’emmènera donc au lac Mininjau, un immense lac volcanique (bien que plus petit que le lac Toba) auquel on accède après 40km de routes sinueuses depuis Bukittingi. Il est possible d’en faire le tour, mais également de l’admirer depuis un des nombreux points de vue qui le surplombe.

Vue du lac Minijau, l’image n’est pas de moi. Crédits

Sur la route je me serais également arrêté au village de Koto Gadang réputé pour ses nombreux artisans qui travaillent l’argent depuis des siècles. Je retiendrai également de cette journée le petit restaurant familial où je me suis arrêté pour déjeuner… une famille vraiment gentille qui m’aura fait gouté mon premier « mie bakso », une soupe de noodles agrémentée de boulettes de viande. Mon appareil photo m’ayant malheureusement laché pour cette journée, je n’ai pas ramené de clichés, mais heureusement j’ai pu en prendre lors de ma deuxième journée à moto…

 

La vallée d’Harau : des gens sympas, des paysages superbes… what else ?

Cette 2ème excursion me fera parcourir la vallée d’Harau, toujours en moto. Ce moyen de transport qui vous rend libre comme l’air m’a d’ailleurs permis d’aller jusque dans l’un des plus petits villages de la valley, sans électricité ni eau courante, bordé par une petite rivière au bord duquel je rencontrerai un vieille dame, au visage doux.

Ce sera mon premier contact dans ce village, le second sera une famille entière qui m’invitera quelques minutes après à partager les poissons juste ramenés de la pêche par Rambo (oui oui c’est son nom ! smile.ico ), le chef de maison, sa femme « Email », son beau frère Rocky (j’ai éclaté de rire quand ils m’ont annoncés tous ces noms improbables -mais réels- ! grin.ico ), la vieille dame rencontrée au bord de la rivière (en photo au début de l’article) ainsi que d’autres membres de la famille seront également du festin.

Une belle famille chaleureuse.

Je serai donc chaleureusement invité dans leur maison à partager les poissons grillés ainsi que de nombreux plats : vraiment un bon moment à échanger avec les mains ou des mots d’anglais basiques, on s’est compris s’est l’essentiel smile.ico De rares moments que l’on oublie pas.

Rambo, un gars vraiment sympa.

La vallée d’Harau est un endroit superbe, entourée de falaises imposantes et tapissée de risières vertes fluo. C’est un plaisir de découvrir des paysages aussi sublimes, et les habitants ne sont pas en reste : ils vous saluent à chaque fois qu’ils vous voient, bref un coin où on se sent bien. smile.ico

La suite de mon expédition m’emmènera également dans les petites villes de Batu Sangkar et de Padang Padjang, mais la nuit, leur visite se résumera en une traversée à moto. Une balade d’une journée qui au final m’aura fait parcourir pas loin de 200km à travers montagnes, rizières, villages, villes… A refaire !

 

 

Pour la suite je prends le bus ce soir pour Padang, une grande ville à 2h de Bukittingi dans laquelle ma mission sera de faire renouveler mon visa pour un 2ème mois. Je prendrai ensuite l’avion pour Jakarta la capitale, j’ai longuement étudié la piste du bus pour y aller, mais 3 jours de bus local c’est un peu beaucoup, surtout lorsqu’il faut choisir entre « ne pas dormir ou vomir » w00t.ico